jueves, 17 de marzo de 2016

Pravda (1970)









Directores: Jean-Luc Godard y el Grupo Dziga Vertov
Francia/Alemania, 1970, 58 minutos

Chère camarade Rosa, tu me demandes dans ce pays, ce qu'il y a. Voici des images et des sons. L'image est moche car développée dans un laboratoire bulgare. Un : des speakerines en pull cachemire. Deux : des endroits où l'on travaille. Trois : Les travailleurs sont tristes. Sans doute, dans ce pays, il n'y a pas eut encore de révolution. Très souvent, on entend des airs de musique américaine réarrangés. On produit des machines à outils, des armes, de l'uranium, pas mal d'acier, des camions, des locomotives, des trams.

Un pays qui s'est lancé dans l'univers de l'économie moderne, un pays occidental. Oui on est en occident. Dans les champs, il y a des affiches publicitaires pour les grands trusts américains. Ecran noir (Image d'une jeune ouvrière en bikini qui n'a pas le droit d'être utilisée car vendue à la Columbia broadcasting corporation). Tradition historique de l'Ouest : le dimanche, les travailleurs préfèrent laver leur auto plutôt que baiser leur femme.

Publicité lumineuse pour les trains russes, des tanks qui surveillent les paysans. Ce doit être un pays socialiste, les cerisiers sont vraiment au bord de la route, pas derrière les barrières ce qui fait que tout le monde peut utiliser ces produits de l'agriculture....



Montado a partir de material que se rodó clandestinamente en Checoslovaquia apenas un año después de que los tanques soviéticos aplastaran la Primavera de Praga, Pravda ("verdad" en ruso) se estructura en una especie de carta-diálogo entre un tal Vladimir (la voz en off de Godard) y una joven llamada Rosa. La típica verborrea del director suizo se une a su no menos habitual collage de imágenes de todo tipo y procedencia para construir un verdadero panfleto visual de una hora de duración contra el concepto de revisionismo marxista y denunciando el imperialismo socialista.

“Pravda” era también en aquel entonces el nombre del periódico oficial de la URSS, motivo que sirve de pretexto para demostrar, desde una óptica maoísta, cómo las imágenes y los sonidos pueden mentir al espectador y asimismo probar que el sistema capitalista aún permanece hondamente arraigado en algunos estados del Este europeo.

Uno de los atractivos de la cinta es ver a la cineasta checa Vera Chytilová (1929–2014), directora de la ya clásica Las margaritas (1966), y que interviene en algunas escenas de una producción que se enmarca en el periodo más políticamente comprometido de Godard, el mismo en el que rodó La Chinoise (1967).


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